Je reçois beaucoup d'incitations pour retraiter la question de l'EBIT au plan fiscal. Tant qu'il ne s'agit pas de l'EBIT du cheval fiscal, moi je m'en fiche du tiers comme du quart. D'ailleurs, je n'aime pas trop les figures imposées... Ne déduisez pas de cette déclaration préalable que je vais m'exonérer de cette tâche. Certains redresseurs de torts y verraient une trop belle occasion pour me taxer de lâcheté.
Signalons d'abord que ceux qui pensaient tirer, grâce à l'EBIT, quelques sources d'évasion poétique en seront réellement pour leurs frais : ce genre de license est rarement récompensé par une administration peu habituée à dire bercy à ses contribuables. D'où, peut-être, une certaine forme d'abattement de leur part. Voire de leur demi-part.
Alors, pour répondre aux lecteurs qui ont regretté mon déficit d'explications (Dom et Tom se reconnaîtront), je dirais qu'il n'y a pas de vraiment de recettes pour faire rentrer l'EBIT dans les systèmes de comptabilité en partie double. Ce n'est qu'une question de perception générale. Il faut donc faire contre mauvaise grosse fortune bon coeur et retenir une règle de bon sens : quand le temps de l'impôt est revenu, penser à se nicher en famille autour du foyer. Au moins, ça réchauffe.
(*) EBIT : Earnings before interest and taxes. Voir par ici.
Ton dernier article me fait penser qu'il manque à mon vocabulaire des explications sur la stratégie de pénétration, et la stratégie d'écrèmage, j'attends la définition .... j'ai bien une petite idée, on commence par la deuxième pour faire son beurre, et le beurre peut servir dans la première ...
Amitiés
Rédigé par : Jean-Marie C. | 17 octobre 2005 à 10:19