L'entreprise Mattel Inc. a récemment fait savoir que Ken (qui avait été éconduit par Barbie en 2004) était prêt à reconquérir sa dulcinée en plastique. Sans lui, Barbie était semble-t-il aussi perdue que les parts de marché de la marque américaine de jouets. En ce jour de célébration internationale de la femme, nous ne pouvions pas rester davantage insensible à ce romantisme teinté de statistiques commerciales. Rencontre avec Ken à travers les âges...
Comment j'ai rencontré Baba ? C'était en 1972. J'étais représentant de commerce pour une entreprise de fournitures de bureau : je vendais surtout du papier carbone et des rouleaux de télex. Le patron voulait que j'aille quelques jours en province pour rencontrer un gros client qui avait bien aimé notre réclame à la radio. Faut dire que le slogan était hyper bath. Bref, le client voulait planifier toutes ses commandes à trois ans. J'ai dit au chef du personnel que j'avais besoin d'une sténo-dactylo qualifiée pour taper le contrat. Il m'a répondu : "voyez avec les secrétaires du pool". Barbie venait d'avoir son bachot et prenait des cours chez Pigier. Avec sa robe longue, elle ressemblait à une aquarelle de Marie Laurencin. Ses cheveux volaient dans le vent. Elle habitait tout près du grand palais. Je lui ai dit : "Que fais-tu ce soir après dîner ? J'aurais tant aimer me promener une heure avec toi dans la lavande". Et c'est comme ça que l'on s'est aimé. Mais vous savez, j'y pense et puis j'oublie : hier est loin, si loin d'aujourd'hui...
Ma rencontre avec Barbara ? C'était en 1982. J'étais commercial dans une boîte de matériel audiovisuel : je vendais surtout des fax, des photocopieurs et des magnétoscopes. Le big boss m'a envoyé dans un séminaire de saut à l'élastique en Espagne avec un gros client qui avait adoré notre pub sur Antenne 2. Faut dire que les créatifs de l'agence avaient fait un carton. Bref, le client était sur le point de passer une grosse commande et il ne fallait pas rater notre marketing. J'ai dit au DRH que j'avais besoin d'une assistante pour faire plus crédible. Il m'a repondu : "vois avec les filles du cercle de qualité". Barbie avait son BTS Action Co en poche et venait d'être embauchée chez nous. Elle était si jolie avec ses souliers vernis, ses tâches de rousseur et son joli postérieur. Je l'interpelle : "Eh, j't'ai déjà dit qu't'es bien plus belle que Mauricette qu'est belle comme un pétard qu'attend plus qu'une allumette ?". Elle m'a répondu que chacun faisait ce qui lui plaît. Au fond, c'était déjà une femme libérée...
Ma rencontre avec Bab ? C'était en 1993. Je venais de me faire lourder d'une boîte de com' qui vendait de la pub sur Minitel. Le CEO m'a annoncé son plan de reenginering alors que j'étais en plein jet-lag après une mission de RP au States. C'était une belle période de loose et il fallait rebondir avec un business plan en béton. J'ai monté ma propre boîte de consulting avec un copain de promo. Pour étoffer mon staff, j'ai pris des stagiaires venant d'écoles de commerce. Barbie a fait un super stage de fin d'études, payé en nature plus tickets restau s'il vous plaît. Elle m'a dit, très fière, sur son escabeau en l'air, regard méprisant et laissant le vent tout faire : "Faut pas se faire de bile, je me fais pas bouffer, je suis pas tant débile, de moi faut se méfier". De Barbie à Zobi la Mouche, il n'y avait qu'un pas : elle a imité ma signature et s'est barré avec un chèque de dix patates. C'était trop pour ma petite entreprise... Je suis devenu un sombre héros de l'amer.
Ma rancontre avec Ba ? C'été en 2005. J'était en trin de cherché un stage rénuméré sur internet et j'ai tapé "mattel et meuf" pour rigolé. Je suis tombé sur un blog avec des photo de Barbie et Ken qui sans papaoutai. J'était trop mort de rire alors j'ai envoyé un mail a la fille qui prenais ces photo. Elle ma dit qu'elle faisait sa pour s'éclaté mais qu'en vrai elle faisait des étude en astrolopologie (un truc de ouf avec des tribu sauvage qui on même pas la télé). Je lui ai dit que sa me ferai trop kiffé de la rencontré mais elle est en région vers Limoges ou que d'après mon copain Steevy il y a des ours. Je vais donc refaire une autre recherche sur google pour trouver un autre taf vu que j'ai encore exploser mon forfait de portable. Mais alors exploser de chez exploser. Sans compté toute la tune que j'ai claquer en téléchargeant des sonnerie de la Star'Ac. Alors, assez bavarder, j'y retourne !
l'autografe s'arrange pa du tou avec lage,
pauv'ken. Vite orthonet.com !
Enfin ça fait plaisir de voir kya des jeans qui se la coulent douce pendant que d'aut bossent!
Rédigé par : bushido | 08 mars 2006 à 00:57
Ken,
Jamais je m'en veux de t'avoir laissé tomber pour cette enflure de Joe, ou Brady, ou Gary, ou Georges ? Tu vois, j'ai érasé le nom de ce type et c'est pas parce qu'il est marié, que "Budget" sur sa limousine c'est pas un clin d'oeil à ces salauds de pauvre mais le nom deu loueur de bagnole, qu'il n'a ses entrées au VIP que parce qu'il leur livre les caisses de champagne auxquelles je peux même pas toucher, que mon van rose lui pète les yeux et qu'il préfère ces connasses de brunes à 2 neurones qui n'en veulent qu'à son fric.
Reviens, tu es pardonné de m'avoir jamais touchée en 40 ans de fiançailles.
Rédigé par : Stéfanie | 08 mars 2006 à 10:29
Bravo!!! C'est un blog très intéressant, j'aimais beaucoup;-)
Rédigé par : Macha | 03 mars 2010 à 20:07
Chez vous un blog très intéressant! Vous pouvez visiter mon site
Rédigé par : Andrey | 05 avril 2010 à 15:07