J'ai bien reçu la lettre dans laquelle tu me dis toute l'affection et l'intérêt que tu me portes. C'est une très jolie déclaration et j'ai été foncièrement touché par ta sollicitude. C'est donc avec franchise que j'aimerais te répondre.
D'abord, je tiens à te dire que je me sens redevable vis-à-vis de toi : tous les ans, quoi qu'il arrive, tu prends des nouvelles de notre foyer. C'est vraiment gentil de ta part. En même temps, quand je vois le traitement que tu me réserves dans ton dernier courrier recommandé, je vois bien que tu n'es pas dans ton assiette. Je ne voudrais pas faire de déductions hâtives mais je n'arrive pas à penser qu'il s'agisse d'un simple moment d'abattement.
J'ai trop perçu de changements pour ne pas être inquiet : tu sors de ton rôle, tu m'imposes tout, tu m'accuses de réception, bref, tu t'adresses à moi sans retenue. Dans ta lettre, tu parles même de m'acquitter ! Ça, je n'en suis pas encore revenu !
Dans notre intérêt conjoint, accepterais-tu que l'on discute tous les deux autour d'un pot ? On se rappelle ?
Perrette tu rêves: c'est quitte ou double après le pot, tu sais bien quelle vache va se (ré)véler et le tour de cochon que tu lui réserves. c'est lait et çà le veau pas!
Rédigé par : bushido | 05 avril 2006 à 22:24
Est-ce là le meilleur moyen de redresser son couple?
Rédigé par : bertrand (duperrin.com) | 06 avril 2006 à 14:13
de grâce, de grâce, monsieur le e-manuel, de grâce, ne devenez pas belge ou monégasque, restez en France défendre notre société. En plus on a des pôles de compétitivité alors...
Rédigé par : François | 06 avril 2006 à 18:19
Mon Marius à moi,
En réponse à ton dernier courrier, je tiens à te préciser que je suis au tiers de ma forme (mon fils cale à l'école et mon mari ne m'épargne pas non plus). Force est de constater qu'il me faut chercher parmi mes contributeurs un peu de chaleur pour combattre mon coup de flouze. Si ma lettre t'a parue un peu brute, je tiens à tout ramener au net entre nous. A charge pour toi de respecter tes échéances car je dois quand même préciser que je ne t'impose rien qui ne me soit dû. En fait je compte sur toi pour me conseiller. Je finis de grignoter mon financier et j'attrape mon avion pour les Îles Caïman et j'espère, à mon retour, te retrouver dans de meilleurs dispositions.
Ton trésor
Rédigé par : Stéfanie | 07 avril 2006 à 16:13
Qu'apprends-je? Qu'entends-je ? Que sens-je monter en moi ce songe singe étrange? Qu'oui-je sans jouir de toi ? Tu me trompes avec Stéphanie?
Je savais qu'il y avait une garce dans ta vie mais je je ne savais pas que tu avais en vit d'elle !
Rédigé par : bushida | 07 avril 2006 à 20:34
Bonjour e-manuel
Je découvre ton blog qui ne manque pas d'humour, je vais te mettre dans mes liens cela me permettra de mieux te connaitre
A bientôt
Colette
Rédigé par : colette | 11 avril 2006 à 08:52
Un pot de vin bien sûr ! Alcoolique !
Rédigé par : Annie | 13 avril 2006 à 20:28
Ça me rappelle cette belle lettre commise par Desproges il y a plus de vingt-cinq ans :
"Mon Trésor,
Merci de ta gentille lettre P14B 7624, elle m'a fait bien plaisir.
Pour les 1,30 francs que tu me dois, tu serais sympa de les virer à mon compte bancaire le plus vite possible.
Ce serait pour acheter une demi-baguette à 1,90 francs avant que ça augmente encore.
Avec les 35 centimes en trop, je pourrais avoir un roudoudou ou deux carambars, à moins que je décide d'aider la recherche contre le cancer.
Ici, il fait un temps dégeulasse. J'espère qu'à Cedex 09 vous avez beau temps.
Je te prie d'agréer, Mon Trésor, l'expression de mes sentiments distingués.
Pierre Desproges"
(Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis)
Rédigé par : Laurent | 19 septembre 2007 à 14:15