Depuis que le bobo agite le bubu (bulbe butyreux) des cracras (crapules cravatées) qui hantent les cacas (cabinets capitalistes) des pupus (publicitaires purotins) et autres ponpons (pontes pondeurs), les joujoux (journalistes jouteurs) rivalisent avec les linlins (linguistes luminescents) pour segmenter la famille de ces concons (consommateurs compulsifs) et chercher à comprendre leur momos (motivations monnayables). Ils butent ainsi sur une question cucul : a-t-on affaire à des riris (richards rigolos), des fifis (financiers finauds) ou des loulous (lumpen-prolétaires loufoques) ?
Difficile de se fier au look pour trancher, tant l'apparence est souvent trontron (trompeusement tronquée). En examinant la faune des bobos, on trouve à la fois des pinpins (pimbêches peinturlurées) et des cocos (commerciaux costumés), des momos (morues monumentales) aux bras de puissants gogos (gorilles gothiques) et une grande variété de mimis (midinettes microcéphales) accouplées à de sombres gagas (galouzeaux galeux).
En réalité, c'est un simple cricri (critère criminalistique) qui peut mettre les cocos (commerciaux cossards) sur la voie : il suffit simplement d'étudier leurs dédés (dépenses débridées) en fufu (fugitives fumettes) pour savoir si l'on est face à un bobo ou à un popo (pov'type potentiel).
La raison est très simple : pour assouvir leur vice fumigène, les ronrons (ronds de cuir ronflants) coopèrent avec les fonfas (fonctionnaires faméliques), les propros (propriétaires profiteurs) et les cocos (colocataires kholkoziens) s'entendent comme des lalas (larrons lascifs) en foire, les zurzurs (urbains zurpayés) comme les banbans (banlieusards banqueroutiers) fraternisent dans un même moumou (mouvement moutonnier) vers le pépé (pernicieux pétard). C'est ainsi qu'on doit au talent des gagas (galonnés gabelous) une astuce tiptop pour pister le bobo au premier coup de neuneuil : il suffit de savoir distinguer les coucous (couillons couperosés) des poupous (poupins pourvoyeurs) pour savoir s'il on est face à un popo (pochtron poète) ou à un bobo labelisé.
Le tratra (tragique trafic) des bobos a ainsi une vertu stupéfiante : mettre au boulot dodos (dociles douaniers) tandis que les mamas (marketeurs malins) peuvent compter sur le chaud chichon pour leurs tranches de pub.
A vous pour les cocos (copieux commentaires).
Mais le dernier livre publié sur les bobos était plutôt laudatif ... Finalement c'est plutot hyhy (hyper hype) et branché d'être bobo. C'est vrai que la pauvreté c'est nul et que la liberté c'est bien. Et ne dites pas que ce que je dis n'est pas intéressant, ce serait de la censure envers un artiste engagé !
Rédigé par : François | 08 septembre 2006 à 06:13
Voilà un bibi qu'est meuh-meuh. Je dis brabra (bravo bravo)!!
Rédigé par : Mat | 09 septembre 2006 à 07:50
J'ai craqué avant la fin, trop difficile à lire!
Rédigé par : SebG | 09 septembre 2006 à 12:33
SebG > Bah, il faut être concon (convenablement concentré) pour aller jusqu'au bout !
Mat > Merci de faire clap clap
François > Pouet pouet, on dirait que Renaud m'a topé...
Rédigé par : E-manuel | 09 septembre 2006 à 15:10
Ca c'est du baba (balaise babillage). Je suis mémé (méchamment médusée) de tant de tata (talent tapageur).
On fait skon peu-peu ;-)
Rédigé par : Nini | 11 septembre 2006 à 12:36
Ce coup ci, ce mic mac est couci-couça alors qu'il existe des tic-tac et des tactiques moins pinpon plus pimpantes qui s'adaptent pile poil aux dadas du dandy E-manuel. Salsifis!
Rédigé par : buqhido | 12 septembre 2006 à 11:45
C'est bibi (bien bizarre) ce bibi (bijou bidule) dédié ( défendu aux diététiciens), aux bibi (binoclards bizutés), aux pépé (péripapéticiens pénibles), aux dodo (dormeurs dodelinants), aux quiqui (quinquagénaires dopés au quinquina) pour faire du rififi (rire final filandreux) en loucedé ( loup céleste désopilant). Ceci mérite un zeste de zizi (zigoto zigzaguant).
Rédigé par : kindo | 12 septembre 2006 à 20:34
Bravo (brancher ventilateur occipital) c’est costo (compléter par stretching des orteils) ;-)
Rédigé par : Max | 13 septembre 2006 à 00:09
Je vous trouve cucu (curieusement culotté) d'écrire de pareilles baba (balivernes barrées) qui cependant m'ont comme à l'habitude faites riri (rigoler et couler mon rimmel) Je vous bibi (bise bis) sur les deux joujoues...!
Rédigé par : Flore | 14 septembre 2006 à 16:41